L'étal du pauvre boucher . . .

Voilà une petite échoppe comme j'en ai vu dans bien des pays, trop nombreux pour les cités ici. Mais trois mois à Cuba et la même chose ici dans le sud asiatique et quelques séjours dans le magreb, toutes ces boutiques sont pareilles.

• Pas de froid

• pas de protection contre les éléments extérieurs

• pas de gants

• pas de plats

• pas de savon désinfectant

• et le soleil juste paré par un parasol, et la viande qui est bien au chaud

de belles pièces . . .

Donc aucunes règles d'hygiène. Mais dans les pays industrialisés qui croulent sous toutes une batterie de règle de comportement et de produits en tout genre, certaines sont respectées et d'autre pas. Des exemples ! Allez, pour vous, je vous en cite 2 parmi des centaines qui ne sont pas respectées :

1. bien des bouchers ne se lave pas les mains après les toilettes ou en arrivant sur leur lieux de travail...

2. Vendre du boeuf argentin en lieu et place de sa vraie provenance, le brésil...

Dans les 2 cas, je l'ai vécu personnellement et vécu comme un outrage à la profession... Bien que je me sois fait viré pour avoir changer une date sur un beau morceau de veau.

Le boucher qui respecte la marchandise, un animal, même élever dans le but de sa chair, une fois abattu et devenu viande, doit absolument être respecter...

Mais c'est rarement le cas et merci la mondialisation, le capitalisme et le profit...

De toute façons, l'industrie agro-alimentaire est en train que faire perdre les défenses immunitaires des citoyens de ce monde. Et au moindre petit germe, microbe, bacille, staphylocoque, bactérie ou virus, l'homme est malade et peut même mourir. Je ne suis pas pessimiste je crois, mais lucide sur la réalité de ce capitalisme à outrance préfèrant profit au respect d'autrui...

Un seul mot d'ordre : chacun pour soi . . .

Et c'est comme çà partout !!! La roue à tourné et le retour ce fera bientôt...

Et toutes ces règles, c'est pas écologique, pas économique, et ça emmerde tout le monde, les client comme les pros.

Si la conscience était plus forte que la raison ?

Un dernier constat pour soutenir mes fabulations fantaisistes :

Bientôt plus de bouchers, de boulangers, de cuisiniers, de pâtissiers et ainsi de suite... Le

boulot ce fera tout en fabrique et n'importe quel con pourra faire du pain, des biscuits, coupés de la viande et cuisiner...

C'est déjà  en route et ça ira en s'amplifiant . . .

C'EST NOTRE CHOIX . . .

Vite ! Au frigo et une escalope de porc au bbq . . .

Bon appétit à tous . . .

John