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23 septembre 2006

POESIE - Terre occise

POESIE - Terre occise

Mas_alla_by_Nlr4

Hé! toi qui m'a bien regardé…
Parle-moi de la noirceur que tu observes,
Je me sens sale tu sais, le feu ne me guérie pas,
Hé! toi qui m'a bien caressé…
Montre-moi le soufre qui coule de mes plaies,
Je me sens sale tu sais, le cuir ne s'ouvre pas,

Les coups de poignard et l'immolation me laissent de glace,
Dieux que vous êtes sages là-haut de me laisser pleurer,
Vous savez combien de ruisseaux s'évadent de mon âme,
Vous connaissez les parfums de mes errances de décadence,
Je ne puis jurer, ni allégeance, ni allégresse sans cela,
Pureté que nous l'avons nommé, Divinité que vous incarnez.
La lenteur qui berce mes oreilles paraît susurrer
L'espoir dans un sentiment blotti dans vos voix.

Il griffe, mais ses lames ne percent plus.
Il hurle, et mes larmes ne s'arrêtent plus.
Laisse-moi sortir Horreur, je me sens salie
De ce poison que tu injectes en moi, ton pieu
Humide planté dans mes chairs éructe la haine
La violence et le désir des démons enfarouchés.
Je prie chaque minute les exorcismes divins.
Je prie chaque seconde les sacrements célestes.
J'implore à tout instant l'éternité de m'enlever.

Sortir du charnier le putride pour le plonger
Enfin
Dans le feu divin.

Tu sais ses émotions, tu les vis avec moi,
Dieu des morts, dieu des vivants,
Ou simple aberration, figure symbole animique.

Les conventions tombèrent au combat des magies,
Quand la foudre quitta mon corps, que le vent
Cingla la traîtrise dans mes yeux ahuris,
Et le sang remplit la vue qui n'était qu'aveugle.

C'est pourtant les plaintes incarnées en épieux
Qui furent l'espoir sous la vague infernale,
Il s'accrocha de tous ces ligaments vivants
Au ventre de la terre qui ne tarda pas à le dévorer...

Une gestation qui n'en finit plus, par ici ou là
Se forment des visions charnières, aperçues du m'onde.
Allez.. Courage qu'il se dit, qu'il se chante sans fin
Je sais que vous êtes là, tous et aucun de mes ancêtres,
Royaume des fées ayant enfanté la douce, royaume cosmique
Notre espoir dessiné dans le coeur des étoiles safranées...

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